vendredi 18 juillet 2008

Le droit doit être en perspective...



CLUB DES JURISTES D'HAITI



Plan I
De quoi s’agit-il?
L’homme, depuis qu’il a fait son apparition sur la terre, avait reçu de Dieu l’ordre de vivre ensemble. Vivre ensemble se veut vivre en union où l’un est appelé à supporter l’autre pendant que chacun doit respecter son devoir et celui des autres….
Cette vie en union est connue sous le vocable : Société.
Société, de part son étymologie, se veut le fait pour l’homme de vivre ensembles sous les normes, les structures pouvant combler son bonheur, car il a toujours bien besoin. Mais, le respect de son droit et devoir, et celui d’autrui n’était pas question dès son apparition sur la terre ; ce qui avait nui à son existence et à son bonheur. La société était troublée, désordonnée. Ah !peut-on oser ici parler de société ?
Puisqu’il y a un mot, une expression qui se fait obscure par son absence. C’est ainsi que l’homme même, en quête du bonheur et du bien être, avait fait, pourrait-on dire, la table rase de son hermétique en s’imposant des règles et des principes pour son bonheur : D’où le DROIT.
C’est là qu’on peut parler véritablement de société, même existée avant. La société donne naissance au droit, cependant le droit devient sa boussole indispensable. On peut ne pas vouloir croire ou comprendre que le droit est boussole indispensable de la société comme l’eau, l’air que sais-je encore sont aussi indispensables à la vie l’être humain, de l’être vivant pour ne pas dire à la vie seulement de l’homme. Le droit est la quintessence de la société.
Aujourd’hui, vue l’importance, l’indispensabilité du droit à et dans la société et pour la société, on peut dire qu’il est également son apanage. Sans le droit la société est ténébreuse, elle est friable, corrompue ; elle est une vacuité, elle est hermétique ; sans le droit la société cesse d’exister.
PAS DE SOCIETE SANS DROIT.
Cependant, sans vouloir contredire tout ce qu’on vient de dire antérieurement, tenant compte de l’ultime indispensabilité du droit, la société est appelée à gérer le droit.
Comment la société peut-elle gérer le droit qui est sa boussole infaillible, son gouvernail le plus puissant ?
L’homme, depuis son existence, se fait l’objet de son véritable problème. Son véritable problème c’est qu’il sait qu’il ne se connaît pas encore ; voilà pourquoi il se fait toujours, depuis lors, un point d’honneur d’être en quête de la vérité et surtout du bonheur. Voilà ce même l’homme conscient inconnu a fait implanter au sein du droit : LA JUSTICE.
LA JUSTICE c’est quoi ?
La justice est la vertu morale qui fait que l’on rend à chacun ce qui lui appartient. La justice c’est punir et récompenser. La justice doit être noble, intègre, subtile, quintessenciée ; elle doit être coiffée du chapeau de la morale, vêtue de la robe d’ange ; car elle doit être pure, juste, équitable et une équité.
Si les avocats se sont vêtus de la toge noire c’est pour dire qu’ils se sont déjà sacrifies pour la pureté et la perspicacité de la société.
La justice est le pivot du droit…
Si la justice qui est le pivot du droit est boiteuse, douteuse le droit indéniablement est délabré, désespéré ; et la société est un engin inévitablement perdu dans le néant. Et là encore, peut-on oser parler de l’existence de l’homme ?
« Malheur et malédiction à ceux qui font de cette noblesse un rarissime ici chez nous »
Faisons ensemble le syllogisme qui est une logique formelle…
Société est l’homme ; pas de société sans droit, or le droit a péri, donc l’homme est perdu, a péri.
Notre justice est malade, on ne peut pas la laisser dépérir ; pour cela il nous faut l’extrême recours urgent des médecins juristes pour prendre soin d’elle et la faire retrouver son état qu’il faut.
Un S.O.S est lancé à tous les patriotes, à tous les haïtiens de prendre des mesures pressantes pour que la justice puisse guérir.
Quand la justice a guéri le droit sera de droit et conforme ; et quand le droit est conforme il sera la véritable boussole, et la société renaitra de sa valeur ; et quand la société renaitra de sa valeur l’homme continuera à frayer son chemin : en quête du bonheur et de la vérité. Alors, il ne faut pas jeter le manche à la cognée.
D’où il s’agit de mettre sur pied un club pour la reforme de la justice haïtienne.

Plan II
Comment parvenir à réussir cette démarche ?
Autrement dit, comment parvenir à recourir à l’extrême urgence des médecins juristes ?
Nous sommes à un stade où le climat de la justice est vraiment tempéré, est à degré inferieur ; où cependant la verberation de la corruption est presque impossible à résister. En écrivant de la sorte, j’ai vite compris déjà la difficulté que j’aurai, moi Deshommes Princelet, à endurer à l’avenir dans ma profession d’avocat que j’aime tant. Mais, la difficulté n’est pas l’impossibilité…
Je crois qu’il est oiseux de peindre la noblesse et la sagacité de la profession d’avocat, car c’est trop évident. Cependant, pour continuer à faire de cette profession la mère des autres et la noblesse qu’elle est je veux que la justice soit réparée, reformée et équitable ; et qu’elle soit aussi l’apanage du droit.
Nous, défenseurs des veuves et des orphelins ; les yeux et gérants de la société ; appelés les bonnes et les mauvaises causes, sommes en quête d’une justice non applicable, mais surtout appliquée.
Pour cela, une invitation est lancée à tous les maitres avocats, fondé de pouvoir (praticien en droit), étudiants en droit à fin de prendre part à une rencontre d’élaboration et de planification le :…………………./………………………./………………..à……………….pm
Cette invitation frappe à la porte de tous ceux, sans exception ni restriction, qui s’imprègnent dans le droit comme : du Bâtonnier de l’ordre des avocats aux étudiants en droit ; à tous ceux dont le sang juridique coule dans les veines.
Invitation de planification et d’élaboration à (aux) :
- Défenseurs publics.
- Avocats de la ville
- Fondé de pouvoir (praticien en droit)
- Etudiants en science juridique de toutes les facultés de droit.
- Ceux qui poursuivent régulièrement leurs études juridiques.
- Ceux qui ont fermé dossier en science juridique.
- Ceux qui rouvrent leur dossier en science juridique.

Plan III

Apres la rencontre de planification et d’élaboration, d’information au
- BARREAU
- RECTORAT DE L’UNIVERSITE
- TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE (T.P.I)
- TRIBUNAL DE PAIX DES DUEX SECTIONS.
- A LA FACULTE DE DROIT






Deshommes Princelet- T.prince, étudiant en 3e année juridique
(FONDE DE POUVOIR), étudiant à la COMRATEL, professeur de français, initiateur.